userMon comptemailContactez-nous
cart
Votre panier est vide
Profitez de -10% sur votre première commande en vous inscrivant à notre newsletter !
Retrait en boutique gratuit et disponible le lendemain
Livraison gratuite en France métropolitaine dès 29€ d'achat
Calebasse laboratoire logo
Retour aux articles

Cicatrisation et médecine chinoise : 3 plantes pour mieux cicatriser

cicatrice 1.png
Santé et bien-être - 14/03/2023 - par Lauriane G.

Première chute à vélo, accouchement par césarienne, opérations diverses… Face aux blessures et expériences de la vie, la peau va déclencher un processus de réparation des tissus cutanés : la cicatrisation. Celle-ci peut causer des cicatrices peu esthétiques, difficiles à accepter et être à l’origine de complexes.

Que propose la MTC pour favoriser une bonne cicatrisation ? Comment atténuer l'apparence des cicatrices ?

Les différents types de cicatrices

cicactrice 2.png

Une cicatrice est une marque visible sur la peau, formée à la suite d’une lésion, d’une brûlure ou d’une opération chirurgicale.

Il existe plusieurs types de cicatrices :

La cicatrice blanche ou plate : elle fait partie des cicatrices les plus communes. La cicatrice plate est le résultat d’une cicatrisation réussie et s'atténue favorablement avec le temps.

La cicatrice atrophique : moins discrète que la cicatrice blanche, elle peut être causée par des blessures, notamment l’acné sévère et la varicelle, qui affectent le derme (la couche profonde de la peau).

Les cicatrices hypertrophiques : la cicatrice hypertrophique est une anomalie du processus de cicatrisation qui provoque une augmentation anormale du volume de la cicatrice. Néanmoins son aspect change avec le temps.

La cicatrice étirée : elle apparaît lorsque la peau qui entoure la plaie se retrouve étirée.

Les chéloïdes : la cicatrice chéloïdienne résulte d’une accumulation de collagène dans la peau qui augmente la taille et l’épaisseur de la cicatrice. Elle est fréquente chez les peaux foncées et s'accompagne d’effets indésirables comme la démangeaison.

Le type de cicatrice dépend grandement du processus de cicatrisation et des facteurs qui entrent en compte.

Le processus de cicatrisation

porcessus.png

La cicatrisation est un processus physiologique qui permet de réparer les tissus cutanés après une plaie causée par une blessure, une brûlure, une intervention chirurgicale ou un traumatisme.

Elle s’articule autour de trois étapes :

La phase inflammatoire : elle dure environ 3 à 5 jours et apparaît directement après la blessure. Cette phase est caractérisée par une réaction inflammatoire qui vise à nettoyer la plaie des germes et débris.

La phase de prolifération : cette phase peut durer jusqu’à 3 semaines et est caractérisée par la création de nouveaux tissus qui viennent remplacer les tissus endommagés.

La phase de maturation : cette dernière phase de cicatrisation peut durer jusqu’à deux ans et représente la formation du tissu cicatriciel, constitué de collagène. En fonction des individus, la cicatrice s’estompe avec le temps.

Les facteurs qui influencent la cicatrisation

Le processus de cicatrisation dépend du type de plaie (brûlure, écorchure, coupure…), de sa gravité (superficielle ou profonde) et de sa localisation : certaines zones du corps (thorax, sternum, dos,…) cicatrisent moins bien que d’autres.

Il peut être perturbé par différents facteurs, dont :

L'âge : avec le vieillissement, la peau devient plus fine, ce qui augmente la fragilité des tissus cutanés. Ainsi, les personnes jeunes cicatrisent mieux et plus rapidement que les personnes plus âgées.

Le diabète : un taux de glycémie élevé peut conduire à une mauvaise circulation sanguine et ralentir la cicatrisation.

Le stress : le cortisol, hormone libérée par l'organisme en période de stress, ralentit la cicatrisation des plaies.

Les infections : une plaie infectée retarde la cicatrisation.

À contrario, une alimentation équilibrée riche en vitamines (A, C, E) et en minéraux (zinc, fer...) ainsi que des soins adaptés favorisent une bonne cicatrisation.

Les conséquences d’une mauvaise cicatrisation en MTC

mtc.png

En MTC, la cicatrisation est considérée comme un processus crucial pour le maintien de l’équilibre énergétique du corps.

Ainsi, une mauvaise cicatrisation contribue à un déséquilibre énergétique qui influe sur l’état de santé et provoque une stagnation du Qi pouvant par la suite causer douleurs, inflammations ou infections.

Pour combattre ce déséquilibre, la MTC recommande l’acupuncture, le massage ou la moxibustion. Cependant, la pratique la plus utilisée est l’acupuncture, qui a pour rôle de relancer le processus de cicatrisation et diminuer l’aspect de la cicatrice.

Par ailleurs, une cicatrice placée sur un des 20 Méridiens (canaux qui ruissellent dans le corps humain et qui transportent le Qi) risque de perturber le flux énergétique.

3 plantes pour une bonne cicatrisation

Les cicatrices peuvent avoir un impact sur la confiance en soi et la perception que nous avons de notre corps. Fort heureusement, il existe des solutions naturelles et efficaces pour prévenir d'une mauvaise cicatrisation ou pour atténuer leur apparence si elles sont déjà présentes.

La consoude

consoude.png

De son nom scientifique Symphytum Officinale, la consoude est une plante originaire d’Europe et d’Asie de l’Ouest dont le nom provient des mots souder et consolider. Si elle est aujourd’hui reconnue pour ses propriétés cicatrisantes1, elle était autrefois utilisée pour soigner les brûlures des soldats.

La consoude contient de l'allantoïne2, un principe actif d’origine animale (la bave d'escargot par exemple) ou végétale, qui va contribuer à une bonne cicatrisation de la peau.

Souvent utilisée en cosmétique pour ses propriétés apaisantes et régénérantes, l’allantoïne permet à la consoude d’accélérer le processus de régénération cellulaire et ainsi permettre la cicatrisation des blessures.

Comment utiliser la consoude ?

Ce produit est destiné à un usage externe uniquement : Il doit être macéré dans de l'alcool ou de l'huile d'amande/sésame pendant environ un mois. Ensuite, il suffit de tremper une gaze stérile dans la macération et de l'appliquer sur la zone affectée. Il est recommandé de laisser agir pendant 1 à 2 heures ou toute la nuit. Si nécessaire, vous pouvez utiliser un pansement pour maintenir la gaze en place.

L'hydrocotyle

centella.png

Centella Asiatica, ou Hydrocotyle, est une plante herbacée rampante semi-aquatique de la famille des Araliacées. Elle pousse généralement dans les climats tropicaux et subtropicaux et dans les régions marécageuses.

Cette plante originaire d’Asie du Sud-Est, notamment de Chine, d’Inde et du Sri Lanka, est appréciée pour ses propriétés cicatrisantes et thérapeutiques3.

Grâce à l’asiatocide4, l’un de ses principaux composants, la Centella Asiatica à le pouvoir de d'accélérer la cicatrisation d’une plaie cutanée.

Comment utiliser l'hydrocotyle ?

Pour préparer une tisane d'hydrocotyle, ajoutez 10 g de plantes à 500 mL d’eau, portez à ébullition et laissez mijoter 10 minutes à petit feu avant de servir.

San qi hua ou Notoginseng

panax.png

San qi hua, aussi appelée Notoginseng (Panax Notoginseng), est une plante herbacée originaire de l’Asie de l’Est qui pousse principalement dans le sud et dans le centre de la Chine.

Utilisées en MTC pour leurs bienfaits sur l'organisme, les fleurs de Notoginseng contribuent à préserver la fonction cardiovasculaire.

Parmi les principes actifs de cette plante, nous retrouvons les saponines. Selon des études scientifiques, les saponines contenues dans le Panax Notoginseng contribuent à accélérer le processus de cicatrisation et à réduire la formation de cicatrices 5.

Comment utiliser San qi hua ?

Pour préparer une tisane de San qi hua, infusez 5 g de fleurs dans une grande tasse d’eau bouillante pendant 5 minutes.

Selon la profonfeur et l'étendue de la blessure, la cicatrisation est un processus plus ou moins long qui peut laisser des cicatrices sur le corps. Pour faciliter la cicatrisation et limiter l'apparence des cicatrices, il est possible de se tourner vers des soins naturels notamment vers les plantes médicinales utilisées en MTC.

Références :
[1] Staiger.C, Comfrey : A Clinical Overview. Phytother Res.octobre 2012 ; 26(10): 1441-1448.
[2] Araújo LU, Grabe-Guimarães A, Mosqueira VC, Carneiro CM, Silva-Barcellos NM, Profile of wound healing process induced by allantoin. Acta Cir Bras 2010 Oct;25(5):460-6.
[3] Diniz LRL, Calado LL, Duarte ABS, Sousa DP, Centella asiatica and Its Metabolite Asiatic Acid: Wound Healing Effects and Therapeutic Potential. Metabolites. 2023 Feb; 13(2): 276.
[4] Shukla A, Rasik AM, Jaïn GK, Shankar R ,Kulshrestha DK ,Dhawan BN, In vitro and in vivo wound healing activity of asiaticoside isolated from Centella asiatica. J Ethnopharmacol.1999 Apr;65(1):1-11.
[5] Men SY, Huo QL,Shi L,Yan Y , Yang CC, Yu W, Liu BQ, Panax notoginseng saponins promotes cutaneous wound healing and suppresses scar formation in mice. J Cosmet Dermatol. 2020 Feb;19(2):529-534.

On en parle